• Towards sustainable delivery of health services in Afghanistan: options for the future Policy and Practice

    Sabri, B; Siddiqi, S; Ahmed, AM; Kakar, FK; Perrot, J

    Resumo em Francês:

    La désorganisation provoquée par des décennies de conflits armés et de guerre civile en Afghanistan a conduit de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) internationales et nationales à assumer la délivrance de prestations de santé par le biais de contrats avec les agences donatrices. Récemment, le gouvernement afghan a prolongé cette politique contractuelle par un ensemble de prestations de santé de base, bénéficiant du soutien financier des trois principaux donateurs : la Banque mondiale, l'AID des Etats-Unis d'Amérique (USAID) et la Commission européenne. A mesure que le ministère de la santé publique se renforce, on peut envisager de poursuivre l'option contractuelle ou de développer la prestation de services de santé par le secteur public. Si l'on continue de passer des contrats avec des ONG, il faudra disposer d'une stratégie claire, prévoyant la mise au point d'instruments d'accréditation, de meilleurs mécanismes contractuels et d'un système de suivi et d'évaluation du processus dans son ensemble. Si les pouvoirs publics optent pour un accroissement de leur rôle, il faudra assurer la transition vers une délivrance par le secteur public des prestations, obtenir des garanties quant à la disponibilité de fonds suffisants et reconfigurer de manière appropriée le système public de prestations de santé. Nous ne recommandons pas à ce stade de passer de grands contrats à visées lucratives avec le secteur privé, bien qu'il soit possible d'envisager cette option en sous-traitant auprès d'ONG plus importantes ou en passant de petits contrats pilote à l'initiative du ministère de la santé. Quelle que soit l'option choisie, il reste à résoudre le problème épineux du paiement des prestations par l'usager. La délivrance durable de prestations de santé n'est possible en Afghanistan que si l'on définit une stratégie claire dans laquelle toutes les parties prenantes ont un rôle à jouer dans le financement, la réglementation et la délivrance des prestations.

    Resumo em Espanhol:

    Las perturbaciones causadas por décadas de guerra y contiendas civiles en el Afganistán han llevado a muchas organizaciones no gubernamentales (ONG) internacionales y nacionales a asumir la responsabilidad de proveer los servicios de salud mediante la concertación de contratos con organismos donantes. Recientemente el Gobierno del Afganistán ha aplicado la política de contratar un paquete básico de servicios de salud con el respaldo de los fondos facilitados por tres importantes donantes, a saber, el Banco Mundial, la Agencia de los Estados Unidos para el Desarrollo Internacional y la Comisión Europea. Con el gradual fortalecimiento del Ministerio de Salud Pública, las opciones con miras al futuro son el mantenimiento de la política de subcontratación o la ampliación de la prestación pública de servicios de salud. Si se opta por los contratos con ONG, se requiere una estrategia clara que abarque el desarrollo de instrumentos de acreditación, mejores mecanismos de contratación y un sistema de seguimiento y evaluación de todo el proceso. Si el gobierno decide desempeñar un papel más importante, habrá que resolver problemas como la necesidad de asegurar la transición a la prestación pública de servicios, la obtención de garantías de que se contará con la suficiente financiación y la reconfiguración del sistema de prestación de servicios de salud pública. La subcontratación a gran escala con el sector privado con fines de lucro no es una opción recomendable en esta etapa, aunque se podría explorar esa posibilidad subcontratando servicios a grandes ONG u organizando ensayos a escala reducida desde el Ministerio de Salud Pública. Con independencia de la opción elegida, un problema arduo que se resiste es la elevada cuantía de los pagos directos. Para que la prestación de servicios de salud en el Afganistán sea sostenible, habrá que adoptar una estrategia nacional clara en la que todos los interesados directos tengan funciones que desempeñar en materia de financiación, reglamentación y prestación de servicios.

    Resumo em Inglês:

    Disruption caused by decades of war and civil strife in Afghanistan has led many international and national nongovernmental organizations (NGOs) to assume responsibility for the delivery of health services through contracts with donor agencies. Recently the Afghan Government has pursued the policy of contracting for a basic package of health services (BPHS) supported by funds from three major donors - the World Bank, the United States Agency for International Development (USAID) and the European Commission. With the gradual strengthening of the public health ministry, options for the future include pursuing the contracting option or increasing public provision of health services. Should contracting with NGOs be pursued, a clear strategy is required that includes developing accreditation instruments, better contracting mechanisms and a system for monitoring and evaluating the entire process. Should the government opt for an increasing role, problems to be solved include securing the transition to public provision, obtaining guarantees that appropriate financing will be provided and reconfiguration of the public health delivery system. Large-scale contracting with the private for-profit sector cannot be recommended at this stage, although this option could be explored via subcontracting by larger NGOs or small-scale trial contracts initiated by the public health ministry. Irrespective of the option chosen, an important challenge remaining is the recalcitrant problem of high out-of-pocket payments. Sustainable delivery of health services in Afghanistan can only be achieved with a clear national strategy in which all stakeholders have roles to play in the financing, regulation and delivery of services.
  • Human papillomavirus and HPV vaccines: a review Policy and Practice

    Cutts, FT; Franceschi, S; Goldie, S; Castellsague, X; Sanjose, S de; Garnett, G; Edmunds, WJ; Claeys, P; Goldenthal, KL; Harper, DM; Markowitz, L

    Resumo em Francês:

    Le cancer du col utérin, forme la plus courante de cancer chez les femmes des pays en développement, est due à l'infection persistante par des génotypes « à haut risque » du virus du papillome humain (PVH). Les génotypes à risque oncogène les plus courants du PVH sont les types 16 et 18, qui sont à l'origine d'environ 70 % des cancers du col utérin. Les types 6 et 11 ne contribuent pas à l'incidence des dysplasies de haut grade (lésions précancéreuses) ou des cancers du col, mais sont la cause de papillomes laryngés et de la plupart des condylomes acuminés. Le VPH est hautement transmissible et présente un pic d'incidence immédiatement après le début de l'activité sexuelle des individus. Un vaccin anti-VPH quadrivalent (contre les types 6, 11, 16 et 18) a été récemment autorisé dans plusieurs pays après confirmation de l'acceptabilité de son profil risque/bénéfice. Dans le cadre d'essais de phase III de grande ampleur, le vaccin a prévenu 100 % des lésions cervicales précancéreuses de gravité modérée et forte associées aux types 16 et 18 chez les femmes exemptes au départ d'infection par ces génotypes. Un vaccin bivalent (contre les types 16 et 18) a aussi fait l'objet d'une évaluation complète et a été autorisé dans un pays au moins. Ces deux vaccins sont préparés à partir de particules pseudo-virales dépourvues d'ADN et non-infectieuses, produites par génie génétique et associées à un adjuvant. Après administration en trois doses, ils induisent la production de titres d'anticorps sériques élevés chez presque tous les individus vaccinés. Chez les femmes ne présentant aucun indice d'infection antérieure ou actuelle par des VPH appartenant aux génotypes vaccinaux, ils apportent tous deux une protection de plus de 90 % contre les infections à VPH persistantes sur une période postvaccinale allant jusqu'à 5 ans (qui est aussi la plus longue durée de suivi rapportée à ce jour). L'effet de la vaccination devrait être maximal si l'on vaccine la population féminine avant qu'elle soit exposée aux VPH. Les vaccins anti-VPH n'éliminant pas le risque de cancer du col utérin, les examens de dépistage de ce cancer resteront nécessaires pour réduire au minimum son incidence. Pour que ces vaccins atteignent les populations qui en ont le plus besoin, il est extrêmement important de mettre en place une gradation des prix, des mécanismes de financement innovants et des partenariats multidisciplinaires.

    Resumo em Espanhol:

    El cáncer cervicouterino, el más frecuente en mujeres de los países en desarrollo, es causado por la infección persistente por papilomavirus humanos (PVH) de los genotipos llamados de alto riesgo. Los genotipos oncogénicos más frecuentes son el 16 y el 18, que causan aproximadamente un 70% de los cánceres cervicouterinos. Los tipos 6 y 11 no contribuyen a la incidencia de las displasias de alto grado (lesiones precancerosas) ni del cáncer cervicouterino, pero causan papilomas laríngeos y la mayoría de las verrugas genitales. Los PVH son muy transmisibles y su incidencia máxima se registra poco después del inicio de la actividad sexual. Recientemente se ha aprobado en varios países una vacuna anti-PVH tetravalente (contra los tipos 6, 11, 16 y 18), después de que se haya demostrado que presenta una relación aceptable entre los riesgos y los beneficios. En los ensayos clínicos de fase III a gran escala, la vacuna evitó el 100% de las lesiones cervicales precancerosas moderadas y graves asociadas a los tipos 16 y 18 en mujeres no infectadas previamente por estos tipos de PVH. También se ha evaluado exhaustivamente una vacuna bivalente (contra los tipos 16 y 18) que ha sido aprobada al menos en un país. Ambas vacunas está preparadas con partículas no infecciosas, carentes de DNA, similares a los virus, producidas mediante técnicas de recombinación y combinadas con un adyuvante. Tras la administración de tres dosis, inducen concentraciones elevadas de anticuerpos séricos en prácticamente todas las personas vacunadas. En las mujeres sin infección pasada ni actual por los genotipos de PVH presentes en esas vacunas, ambas proporcionan una protección > 90% frente a la infección persistente por PVH durante periodos de hasta 5 años tras la vacunación (el máximo tiempo de seguimiento en los estudios realizados). El mayor impacto debería obtenerse con la vacunación de las mujeres antes de la edad de exposición a los PVH. Como las vacunas anti-PVH no eliminan el riesgo de cáncer cervicouterino, siguen siendo necesarias pruebas de detección de esta neoplasia para reducir al mínimo su incidencia. Los precios diferenciales de las vacunas anti-PVH, los mecanismos de financiación innovadores y las alianzas pluridisciplinarias serán esenciales para hacer llegar estas vacunas a las poblaciones que más las necesitan.

    Resumo em Inglês:

    Cervical cancer, the most common cancer affecting women in developing countries, is caused by persistent infection with "high-risk" genotypes of human papillomaviruses (HPV). The most common oncogenic HPV genotypes are 16 and 18, causing approximately 70% of all cervical cancers. Types 6 and 11 do not contribute to the incidence of high-grade dysplasias (precancerous lesions) or cervical cancer, but do cause laryngeal papillomas and most genital warts. HPV is highly transmissible, with peak incidence soon after the onset of sexual activity. A quadrivalent (types 6, 11, 16 and 18) HPV vaccine has recently been licensed in several countries following the determination that it has an acceptable benefit/risk profile. In large phase III trials, the vaccine prevented 100% of moderate and severe precancerous cervical lesions associated with types 16 or 18 among women with no previous infection with these types. A bivalent (types 16 and 18) vaccine has also undergone extensive evaluation and been licensed in at least one country. Both vaccines are prepared from non-infectious, DNA-free virus-like particles produced by recombinant technology and combined with an adjuvant. With three doses administered, they induce high levels of serum antibodies in virtually all vaccinated individuals. In women who have no evidence of past or current infection with the HPV genotypes in the vaccine, both vaccines show > 90% protection against persistent HPV infection for up to 5 years after vaccination, which is the longest reported follow-up so far. Vaccinating at an age before females are exposed to HPV would have the greatest impact. Since HPV vaccines do not eliminate the risk of cervical cancer, cervical screening will still be required to minimize cancer incidence. Tiered pricing for HPV vaccines, innovative financing mechanisms and multidisciplinary partnerships will be essential in order for the vaccines to reach populations in greatest need.
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
E-mail: bulletin@who.int